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façon. L’une des plus intéressantes est celle de Boston, illustrée de magistrales compositions d’Elihu Vedder. Les vers de Fitz Gerald ont même eu cet honneur d’une édition variorum que M. Nathan Haskell Dole, un érudit doublé d’un artiste, a publiée récemment, en 1898. On y trouve, outre le texte de toutes les variantes écrites par le poète anglais, un parallèle entre les divers interprètes des Rubaiyat, toutes les critiques et tous les essais parus à leur sujet : en un mot, la somme définitive de tout ce qui peut avoir un rapport quelconque avec Kháyyám et son révélateur.

Il nous reste à citer la traduction littérale, faite par M. Edward Heron Allen, de ce même manuscrit de la Bodléienne dont nous donnons ici l’interprétation française. Nous avons eu, à diverses reprises, à consulter ce travail qui nous a été d’un précieux secours, surtout par les notes dont il est accompagné.