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Ainsi tu brisas ma cruche de vin, mon Dieu !
Fermant pour moi la porte au seul plaisir, mon Dieu !
(Oh ! oh ! puisse ma bouche se remplir de terre !)
C’est moi qui bois, c’est toi qui es ivre, mon Dieu !
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Le ciel accorde au pauvre un peu de menu cuivre,
Le strict indispensable au supplice de vivre ;
Si le ciel était homme, il ne donnerait pas
Un pois pour ce bonheur où jamais on n’est ivre.
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Cœur, tu ne comprendras jamais les grands adages
Ni les subtilités de ceux que l’on dit sages.
Dès lors fais-toi du vin et de la tasse un ciel,
Car entre le vrai Ciel et toi, que de nuages !