Page:Omar Kháyyâm - Rubaiyât, 1910, trad. Marthold.djvu/15

Cette page a été validée par deux contributeurs.

à Baudelaire, à tous les grands qui, frères d’Hamlet, ont eu le vertige sacré de l’abîme, atteints de la soif du rêve.

Chez Kháyyâm, le Vin symbolise l’opposition de l’examen et l’Ivresse, l’amour de l’intellectuelle liberté.


Chiyath-ed-din-Abou-l’Fattâh, Omar-ibn-Ibrahim, immortel sous le surnom de « Al-Kháyyâmi », « le dresseur de tentes », profession supposée de son père, né dans la florissante ville de Nishapour en Iran, Khoraçan occidental, vers l’an 433 de l’Hégire (1040 de J. C.), sous Togrul-Beg, premier des Seldjoucides, directeur de l’Observatoire de Merw, où il contribua à la réforme du calendrier musulman en 1074, sous Malek Shah, est mort honoré et plein de gloire à plus de quatre-vingts ans, en 1123, sous Sendjar.

Outre le livre de « Rubaiyât », des nombreux ouvrages d’Omar Kháyyâm, deux ont été préservés par le temps, une « Démonstration des problèmes