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ment que la loi lui impoſe la plus grande obéiſſance.

Brid’oison.

Repoſez-vous ſur moi, Monſieur le Comte. Je vais lui faire une bonne morale de ma façon qui la rendra ſoumiſe.

(Il ſort avec Nicolas.)






Scène VIII.


BASILE, LE COMTE.
Le Comte.

Eh bien ! Monſieur Baſile, que dites-vous de tout ceci ?

Basile.

J’entrevois vos projets, & que vous voulez prendre la place de Chérubin. Vous êtes bien sûr que Fanchette ne ſe refuſera pas à ce rendez-vous : mais j’entrevois auſſi de l’embarras.

Le Comte.

Toujours un rien vous embarraſſe, & vous ne ſavez vaincre les difficultés qu’au poids de l’or : mais, dans cette occaſion, il n’en eſt nullement beſoin.

Basile.

Pardonnez-moi, Monſeigneur, l’argent eſt toujours néceſſaire.