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Scène V.


NICOLAS, BRID’OISON.


Brid’oison.

Cet Étranger, vraiment, a l’air tout-à-fait ſingulier. Il y a comme ça des gens qui courent le monde, & qui mènent une étrange vie. — Te rappelles-tu, mon Filleul, tout ce qu’il a dit ?

Nicolas.

Ah ! j’ouvrions bien les oreilles, dà ; mais je n’avons rien compris à ſon jargon. On ne parle pas comme ça cheux nous.

Basile, criant dans la couliſſe.

Au ſecours, au ſecours ; on me tue. À moi Monſieur le Juge ! Nicolas.

Brid’oison, ſe retournant.

Qu’eſt-ce que cela veut dire ? (À Nicolas) Ne me quitte pas, mon garçon. Il y a toujours du trouble dans cette maiſon. On tue cet homme.