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Figaro.

Si je m’y étois trouvé, l’erreur n’auroit pas fini ſi-tôt, je t’en aſſure.

Susanne.

Oh ! je m’en rapporte à ton zèle.

Figaro.

C’eſt que je ne vois rien de plus doux que de payer ce qu’on doit à un vilain : mais je m’acquitterai un jour.

Le Comte, à part.

Je ne plains pas Baſile, mais je vois le motif de Chérubin. (haut.) Terminons, ſignons le contrat, Comteſſe.

Le Notaire.

Le voilà.

(Le Comte, la Comteſſe & Brid’oiſon ſignent.)
Le Notaire.

Où donc eſt le père ?

Antonio.

Parguienne, eſt-ce que vous ne me voyez pas ?

Le Notaire.

Signez donc.

Antonio.

Est-ce que vous ignorez que je ne ſavons ni lire, ni écrire ?

Figaro.

Ce n’eſt pas un grand tort pour un faiſeur de