Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
ſous le prétexte que ſon cheval n’étoit pas harnaché…
Figaro.
Il t’a bridé à ſa place.
Brid’oison.
Comme il y va ! Brider un homme !
Basile, ſe frottant les épaules.
Il m’a donné cent coups de fouets : j’avois beau crier que j’étois Baſile l’Organiſte, il redoubloit de plus belle.
Figaro.
Il t’a reconnu, à la fin ?
Basile.
Oui, quand ſon fouet s’eſt caſſé.
Figaro.
Celui-là n’eſt pas de ſa faute.
Brid’oison.
J’en ſuis perſuadé ; il eſt trop honnête pour cela.
Basile.
Il eſt venu enſuite me faire un million d’excuſes.
J’en étois bien sûr.
Figaro, à part.
Comme le haſard punit quelquefois le coquin ! Ah ! ſi je puis un jour le tenir ſous ma main, comme il en aura !
Susanne.
Te voilà dans ton centre, mon ami.