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Figaro, bas à Chérubin.
Du courage, morbleu, du courage ; point de foibleſſe humaine. Songez que la vie eſt remplie de miſère. Il faut tout ſupporter avec philoſophie.
Fanchette, regardant Chérubin & ſoupirant.
Quel jour affreux pour moi ! Ah, s’il pouvoit lire au fond de mon cœur…
La Comtesse.
Tu pleures chère enfant ?
Antonio.
Madame la Comteſſe eſt bien bonne de faire attention aux larmes de cette mijaurée ! A-t-on jamais vu rire la mariée le jour de ſes noces ? C’eſt bien différent le lendemain. Tatigoi, comme elle eſt éveillée !
Brid’oison.
Et le mari bien ſot.
Figaro.
Aſſez ſouvent ; mais notre homme n’eſt pas ſi bête dans cette occaſion
La Comtesse.
Ma chère Fanchette, quelle eſt la cauſe de ton chagrin : Ouvre-moi ton cœur, mon enfant.
Fanchette.
Excuſez-moi, Madame. Non, je n’ai rien à dire. Croyez…