Que dites-vous, Baſile ?
Je regarde, Monſeigneur, le lever du Soleil : ſes rayons m’offuſquent les yeux. Je me plaignois, mais il m’en impoſe. (Le Théâtre achève d’être éclairé.)
Ce maudit Figaro a donné la manie à tous mes Gens de faire de l’eſprit.
Monſeigneur, je vais me retirer.
Quoi ! ſans me dire un mot ſur la ſituation de votre cœur ? Si vous avez abſolument de la répugnance pour Nicolas, je romprai ce mariage.
Quels que ſoient mes ſentimens, je dois obéir à mon père. Puiſqu’il faut que je ſois établie, j’aime autant ce garçon qu’un autre.
C’eſt fort bien, Fanchette ; vous ſerez une femme raiſonnable. Je veux abſolument obtenir votre confiance. Allez auprès de Madame la Comteſſe ; on vous prépare des ajuſtemens que vous ornerez plus qu’ils ne vous embelliront.