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Figaro, le regardant.

Oui, de l’or. Cela vous tente & vous fait ſortir de votre léthargie.

Fanchette, au Duc & à la Ducheſſe.

Chers & reſpectables Auteurs de mes jours ; vous que je n’ai eu le bonheur de connoître qu’en ce moment, votre fille oſera-t-elle vous demander la permiſſion de diſpoſer de ces effets ?

La Duchesse.

Ils ſont à toi, ma chère fille, & tu peux en diſpoſer à ta volonté.

Fanchette.

Eh bien, j’en fais preſent à mon père Antonio.

Antonio.

Tatiguoi, qu’elle eſt aimable ! Je l’aimons encore davantage, quoique je ne ſoyons que ſon père de lait.

Basile.

Je voudrois bien être à ſa place. Il n’y a eu que des coups de bâton pour moi.

Nicolas.

Et moi, j’en ſuis pour un pied de nez.

Figaro, à Baſile en riant.

Eh, te ſouvient-il encore du Podogo ? il eſt à ton ſervice.