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Susanne.

Vous n’êtes plus la mienne.

Fanchette.

Si, ma chère Suſanne, toujours.

Brid’oison.

Je pleure auſſi. On diroit d’abord que ces gens-là ſont fous, & je finis toujours par pleurer de toutes leurs aventures.

Le Duc.

Mais je crois que c’eſt Monſieur Brid’oiſon.

Brid’oison.

Il en eſt quelque choſe, Monſeigneur, hors que vous ne vouliez que je ne le ſois plus.

Le Duc.

Excuſez, Monſieur le Juge, ſi je ne vous ai pas reconnu plutôt. Je n’ai point oublié les obligations que je vous ai, & je vous revois avec un ſenſible plaiſir. Vous nous ſerez utile dans cette circonſtance.