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CHAPITRE XXIV
LE DÉNOUEMENT
§ 1. — L’Empereur dénoue la situation conseils qu’il donne à Cavour (17 avril). — Nouvelles concessions du gouvernement anglais qui admet au Congrès les puissances italiennes comme à Laybach. — L’Empereur somme Cavour de les accepter sans conditions. — Désespoir de Cavour (19 avril). — Belle attitude de Massimo d’Azeglio 
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§ 2. — François-Joseph ne veut consentir à aucun prix à l’entrée du Piémont au Congrès. — Sans attendre la réponse de Cavour aux dernières propositions anglaises, il le somme de désarmer dans trois jours (21 avril). — Cavour rejette l’ultimatum (26 avril) 
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§ 3. — Une suprême intervention de l’Angleterre retarde de deux jours le passage du Tessin par les troupes autrichiennes. — Échec de cette intervention. — Entrée des troupes autrichiennes en Piémont (29 avril). — L’Empereur déclare ouvert le casus belli prévu par le traité du 10 décembre 1858, et rompt ses relations avec l’Autriche. — Adieux de Hübner à l’Impératrice 
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§ 4. — Réprobation universelle contre l’Autriche : ce jugement était inique et superficiel 
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§ 5. L’Empereur a été depuis Plombières le directeur prédominant, ou peut dire unique de l’action. — La guerre qu’il entreprend, légitime et forcée, généreuse et favorable à nos intérêts, n’était pas contraire à la tradition nationale ; elle ne constituait pas un acte despotique du pouvoir personnel, mais l’accomplissement d’un vœu de toute la France libérale depuis 1815 
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