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§ 2. — Vices de la Constitution de 1848. — De la revision totale et de la revision partielle. — La commission de la Chambre demande la revision totale. — Rapport de Tocqueville. — La discussion Berryer-Cavaignac, Dufaure, Odilon Barrot, Baroche. Motifs du silence de Thiers. — La revision obtient majorité mais non les trois quarts des voix. — Conséquences de ce vote d’après Lamoricière. — Ce que pense la nation ; elle appelle un coup d’Etat 
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§ 3. — Les hésitations du Président ; leur motif honorable : il ne peut se décider à violer son serment. — En avait-il le droit en conscience ? — La question résolue par Sénèque et Thomas d’Aquin ; dans quel cas on est autorisé à ne pas tenir son serment sans devenir parjure 
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§ 4. — Ce que la conscience de l’histoire dit au Prince pour le décider au coup d’État ; il s’y décide. — Saint-Arnaud est appelé à Paris 
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§ 5. — Les pensées et les sentiments de Saint-Arnaud ; dans quelles dispositions il arrive à Paris 
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CHAPITRE II
PREMIER PROJET DE COUP D’ÉTAT (SEPTEMBRE 1851)
§ 1. — Le coup d’État anodin pendant la prorogation ; Saint-Arnaud l’accepte, puis s’y refuse ; émoi à l’Élysée ; on se croit trahi. — Explications entre Saint-Arnaud et Fleury. — On décide d’attendre pour faire le coup d’Etat la réunion de la Chambre. — Maupas, préfet de police. — En préparant le coup d’État le Président ne renonce pas à l’espoir d’une solution pacifique. — Dans ce but, il demande le retrait de la loi du 31 mai. — Démission du ministère Léon Faucher 
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