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§ 3. — Politique violente à l’intérieur du nouveau ministère et de son préfet de police Carlier. — Démission de Péauger. — Elections de Carnot, De Flotte, Vidal (10 mars 1830). — Election d’Eugène Suë (28 avril). — Panique des conservateurs. — Le Prince refuse une troisième fois de faire un coup d’État. — Il ne veut recourir qu’à des moyens légaux 
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§ 4. — Les Burgraves ; signification de ce mot. — Réunion des Burgraves chez Victor de Broglie. — Discours de Thiers concluant à la prolongation des pouvoirs du Président, ce qui alors constituait un coup d’État. — Berryer et ses amis s’y opposent. — Thiers propose alors une loi électorale subordonnant le droit électoral a trois ans de domicile. — La réunion le charge de la rédiger 
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§ 5. — Négociations entre les Burgraves et le Gouvernement. — Le Président consent à faire présenter le projet de loi contre le suffrage universel par ses ministres. — Le suffrage universel égalitaire est contraire à la loi naturelle de l’inégalité politique aussi nécessaire que l’inégalité sociale. — La loi des Burgraves n’apporte aucun remède au mal du suffrage universel égalitaire. — Elle constituait un coup d’État contre la Constitution. Sa discussion. — La révolution de Février appelée une catastrophe par Rouher 
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§ 6. — Le Président parait perdu. — La fusion. — État d’esprit de Changarnier, son affolement d’orgueil, il accepte le rôle de Mouk. Imprudences de son langage. — Sur le conseil d’Odilon Barrot, il soutient une demande d’augmenter les frais de représentation du Président. — Caractère de la Commission de permanence 
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