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NOTICE E S bibliophiles qui, fur la foi du titre, ont fait aux <Mayete{ d’Olivier de Magny le renom d’un ouvrage licencieux, fe font également ’. abufés fur les Soafpirs du même auteur. Il leur a paru que ce petit livre devait être un recueil de plaintes fentimentales, de lamentations amoureufes, U parmi tes imitations de Pétrarque, les tradudions d’Anacréon, ils n’ont pas voulu s’aftreindre è chercher les fonnets dus à une infpiration plus indépendante. Le poète ne s’était pourtant pas dit comme du Bellay, fon compagnon d’aventures : It ne iijcouure ky Us myJUres facre{ Des Saints frères Romains, ie ne feuîx rien efcrire Qui la fierté honieufe ait fergongne de lire. A.