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d’olivier de MAGNY 47 Tant la merueille efi grande à veoirja priuaulté, Diâe admirablement fur les nerfs de ta lyre. le voy tous amoureux en toyfe remirer, Et enfe remirant ton amour admirer, Qu’admirable tu peins de couleurs nompareilles. Et fi i’ofe iuger d’auure tant merueilleux Bien qu’il ne dreffe au ciel ynfourcil orgueilleux, Si Voferay-ie mettre au rang desfept Merueilles. SONET LXIIII. M. Hola, Choron, Char on Nautonnier infernal, c. Q|ii ejl cefi importun qui fi preffé m’appelle ? M. Cefi Vefprit éploré d’vn amoureux fidelle. Lequel pour bien aimer n’euft iamais que du mal. c. Qff^ cherches tu de moy ? m. le paffaige fatal, c. Qjii efi ton homicide ^ m. à demande cruelle ! Amour m’a fait mourir, c. iamais dans ma naffelle, ’ Nulfubget à l’amour ie ne conduis à y al, M. Et de grâce, Charon, reçois-moy dans ta barque. c. Cherche vn autre nocher, car.ny moy ny la Parque, N’entreprenons iamais fur ce maiftre des dieux, M. Viray donc maugré toy, car i’ay dedans mon ame Tant de traits amoureux, & de larmes aux yeu ?c, Qjie ieferay lefleuue, & la barque, & la rame.