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LIS SOVSPIRS A OLIVIER DE MAGNY, SONET. Cefi or vraimenty Mapiyy vraiment Magny, c’efl ore Qj/t’on me doit pardonner si ie dy que tufoys A l’adueu d’Âpolîony entre tous ces François Vn des pîusfauorys des vierges que i’adore, La France lejçait hien^ & lefçauent encore No Princes valeureux^ que Ion voit d la fois Tous prifer & vanter les accords de tes doys. Grâces dont luppiter bien peu de gens honnore, • Vfe ainji donc, Magny^ de Vheur que nous /entons. Et n’attens d’ejire dieuy car quoy que nous chantons, Noftre immortalité ne nousfauue la vie : Et pource auroi-ie à cher, puisqu’il nousfault périr De voir en quelque preis ma Mufe auant mourir, • Car l’honneur vient trop tard qui vient fans nulle enuie, Iean Dft Pardeillan.