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NOTICE


Le contralle de cette rigueur envers du Bellay, avec la tolérance dont a bénéficié Olivier de Magny, nous paraît le réfultat d’intrigues politiques où l’on pourrait trouver la main d*un prélat heureux de fufciter des embarras au cardinal du Bellay, fincérement attaché à U France, U l’ennemi des ambitieux fans patrie. Quoi qu’il foit d’ume hypothefe qu’il ne convient pas de développer ici, les Soufpirs, objet exclusif de cette Notice, conftituent un livre éminemment curieux. L’auteur porté par nature à une exceflive liberté, n’a fubi aucune contrainte. Il s’eft abandonné à tous les caprices de fon infpiration, fans gâter fon œuvre, qui n’offre pas moins de beautés que de bizarreries. E. Courbet.

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