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NOTICE

vement du Louvre, doit remonter ^-^e date plus reculée. Le )a* enfin, commençant ainft- : Oàprint l’enfant tAmour le fin or qui dora En mille crefpilîons ta teJU hlondifante, eft réimprimé dans les Sourpirs pour la féconde fois. Il a paru tout d’abord dans l’édition originale des œuvres de Louife Labé, parmi les Ecriz de diuers poètes à la louenge de Louise. Lyon, Jan de Tournes, 1555 (1). Il fe trouve, p. 137, entre une pièce où Magny eft cité & l’ode

O ma heUe rebelle,,.

qui, par fon allure, femble de la main du poète ; mais, de ces trois pièces, le fonnet cité plus haut offre feul une inconteftable authenticité. De plus amples recherches dans l’œuvre de la mufe lyonnaire,ont amené la découverte de particularités qui peuvent être confidérées comme de férieux indices des amours de Louife Labé U d’Olivier de Magny. Comme ces obfervations complètent celles qui ont été faites fur le même fujet par M. Turquety, êL qu’il s’agit ici avant tout de diminuer l’obfcurité dans laquelle s’eft palTée l’exiftence d’Olivier de Magny, nous allons foumettre au leâeur le réfultat de nos invefttgations. (1) U privilège da Roi eft dn i) mm 1)54, 8c Ttclievë d’imprimer du is toât i$55.

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