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NOTICE


reproduite, avec toutes les pièces mentionnées ici, dans la dernière réimpreflion complète de la traduction d’Hugues Salel. (Paris, Claude Gauthier, 1570.) Ainfi enguirlandée, l’œuvre de l’abbé de Saint-Chéron fut préfentée à Jean d’Avanfon, qui en accepta la dédicace. Enfin, fuivant privilège du a$ juillet 1553, la publication de cet ouvrage fut autorifée, U Tannée fuivante parurent en un mince volume in-8*de 7 a ff. non numérotés. Les ynjiemey & iouiieme liures de Vniade d’Homère y traduiâ^ de grec enfrançois par feu Hugues Salely abhé de Saint-Cheron. Auec le commencement du tre^iefmey l’Vmbre dudiâ Salely faiâe par Oliuier de Maignjy & adrejfée à Monfieur d^Auanfony Maifire des requeftes ordinaire de la mai/on du Roy y & Prefident enfon grand Con/eily auec quelques vers mis fur fon tombeau par diuers poètes de et tems. Auec priuilege du Roy. A PariSy Pour Vincent Sertehasy Lihrairey tenant fa boutique au Palais, en la gallerie par ou on fa à la Chancellerie, 1554. Ce ne fut pas toutefois fans peine que Magny obtint le patronage de Jean d’Avanfon. Comme on pourra s’en convaincre par l’examen des Pièces placées en tète du volume décrit plus haut, François Charbonier lui fervit d’intermédiaire, 8k à la fuite de la lettre de Magny, et de l’Vmbre de Salel à d’Avanfon, il inféra une épttre pour témoigner perfonnellement de fon concours dans la circonftance.

L’année même de la publication du livre dont il avait agréé l’hommage, d’Avanfon partit pour TItalie