un flambeau, elle sera constamment ranimée et réjouie par la bénédiction que le Maître répandra sur son travail : et, au lieu de devenir languissante, elle recevra sans cesse de nouveaux encouragements.
Maintenant, si nous rapprochons les uns des autres ces divers éléments bibliques, nous y voyons des assemblées de chrétiens, réunies au nom du Seigneur, et servies par des ouvriers suscités par lui-même pour la formation, l’édification et le gouvernement de ces réunions de culte. De plus, nous constatons que ces assemblées sont autorisées par des promesses divines, soit quant à la présence du Seigneur au milieu des saints, soit quant à la célébration de la cène, soit quant à des ministères spirituels.
On objectera peut-être que de pareilles réunions, dépourvues de présidences positives et d’autorités reconnues, présentent bien des dangers de désordre et d’anarchie.
Mais d’abord, n’y a-t-il aucun inconvénient dans des assemblées assujetties à des ministères officiels qui y centralisent l’exercice de tous les dons et y neutralisent la sacrificature des enfants de lumière ?
D’ailleurs, l’expérience de toute une génération n’est-elle pas là pour prouver, non-seulement qu’un tel culte est praticable, mais encore qu’il procure aux fidèles une vraie édification et qu’on s’y affectionne à mesure qu’on le pratique ? Ah ! sans doute, il peut présenter des