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POÈMES DE FRANCE ET DE BOURBON

« Où le vieillard, assis au seuil de sa demeure,
Dans son berceau de jonc endort l’enfant qui pleure, »
Et nous soupirerons près du lac embaumé
Où vit, toujours vibrant, le souvenir aimé.
Oh ! viens : nous verserons des larmes sur Laurence,
Et nous suivrons Cédar sous le joug de Ségor,
En écoutant chanter le chœur des cèdres d’or.
Et tandis que, brûlants d’amour et d’espérance,
Les vers, dans leur essor chaste et mélodieux,
Emporteront notre âme au plus profond des cieux,
Si paresseusement pour nous glissera l’heure
Que nous n’entendrons plus le vent de mer qui pleure.