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LA VILLE ENCHANTÉE

tions apportées par la municipalité dans les règlements de l’hôpital Saint-Jean. La grande salle de cet hôpital, contiguë à la chapelle, était aménagée de telle sorte que, sans quitter leur lit, les malades entendaient la messe de tous les jours. Plusieurs s’étaient plaints à ce sujet, disant que cette messe forcée troublait leur repos. Les plaintes s’étant multipliées, nous avions dû statuer que cette cérémonie n’aurait plus lieu, à moins qu’on n’aimât mieux élever une cloison entre la chapelle et le dortoir. Je n’ai pas besoin de dire que les sœurs de Saint-Jean se mirent à remuer ciel et terre contre cette décision. Je n’ai pas besoin non plus de dire que, maire de Semur, et tout ensemble représentant et guide de l’opinion publique, ni les reproches qui furent murmurés à mots couverts en ma présence, ni