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LA VILLE ENCHANTÉE

vermine dans les plus belles chambres. Heureusement, madame est ici et tout va rentrer dans l’ordre. — Tais-toi, ma bonne Léontine, lui répondis-je, et laisse-nous faire. Je t’expliquerai plus tard. Les gens de Semur ont quitté la ville. Il faut qu’ils logent chez nous. » Elle laissa tomber son trousseau de clefs. Vingt-quatre heures après, elle n’était pas encore revenue de sa surprise. Avouez qu’il y avait de quoi. Sans rien faire, elle me suivait de chambre en chambre, grommelant entre ses dents : « Mme Martin, tout est possible, avec son imagination, mais je n’aurais jamais cru ça de madame. »

Comment nous avons réussi à loger tout ce monde, soit dans la maison même, soit dans la ferme, les greniers et quelques masures du voisinage ; comment nous avons