la messe ! Et pourtant, vous voyez bien que le bon Dieu l’a choisi de préférence, lui et M. le Curé, un saint homme, s’il en fut jamais.
Il est parti. Que se passe-t-il maintenant entre lui et ces êtres qui n’ont pas besoin d’entendre nos paroles pour deviner nos plus intimes pensées ? Oh ! rien de terrible. C’est une âme si droite et si noble. Moi, j’ai mille folies dans le cœur, mais lui ! Je pleure en y pensant, mais des larmes de confiance et de joie. Ma petite Marie, ma petite sainte, peut lire dans le cœur de son père, ce qu’elle y verra, je le sais, ne troublera pas ses yeux d’ange.
Je restais ainsi dans une rêverie très douce, attendant sans inquiétude notre salut qui ne pouvait plus tarder. Tout dormait autour de moi et je me rappelai le psaume :