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LA VILLE ENCHANTÉE

ne peuvent pas nous entendre. Nous sommes venus, nous avons pris leurs maisons, et ils ne savent pas pourquoi. » Tout bouleversé par leur désappointement, je brûlais de les rassurer, de leur dire que moi non plus je ne les avais pas compris d’abord et que, peu à peu, je m’étais fait à leurs voix. L’ai-je dit, m’ont-ils entendu, ou bien ont-ils lu dans mon cœur ? Je ne sais, mais il me sembla qu’on se pressait autour de moi, comme pour ne pas perdre une seule de mes paroles.

Il y eut un moment d’hésitation, puis ils reprirent cœur et se remirent à leur entreprise. Plusieurs allèrent en ambassade jusque parmi vous. Mais vous ne les avez pas entendus. Les cloches sonnèrent encore mais vous n’avez pas su les comprendre. Pour moi, j’allais d’un endroit à l’autre,