Page:Oliphant - La Ville enchantee.djvu/146

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
113
LA VILLE ENCHANTÉE

fermer leur chapelle, monsieur le Maire. De là viennent tous nos malheurs.

— Allons donc, mécréant, lui criai-je, c’est toi et tes pareils qui êtes cause de tout. Vous pensiez qu’il n’y avait là-haut personne pour vous surveiller, et que Dieu n’aurait cure de vos blasphèmes. C’était hier. Je te vois encore jonglant dans les rues de Semur avec ton écu et disant à pleine bouche : « L’argent, l’argent, voilà le bon Dieu ! »

— Monsieur le Maire, monsieur le Maire, arrêtez-vous, je vous en supplie. Vous feriez descendre sur nous la colère de Dieu.

— Eh ! ne vois-tu pas qu’elle pèse déjà sur nous ? Va donc maintenant et demande à ton argent de nous tirer d’embarras.

— Je n’ai pas le sou, monsieur le Maire, et que pourrait ici tout l’argent du monde ? Nous ferions bien mieux de promettre un