Page:Oliphant - La Ville enchantee.djvu/114

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
81
LA VILLE ENCHANTÉE

blement désireux de revenir en arrière, les bras solidement croisés sur la poitrine, il opposait une résistance désespérée au coup de vent qui le poussait. Chose étrange, de notre côté de la rue, nous ne percevions pas la moindre bise, tandis que du côté de M. le Curé on aurait dit une violente tempête. Le digne homme faisait tous ses efforts pour ne rien laisser paraître de sa surprise, affectant un air naturel, comme si rien d’anormal ne se passait. Pour moi, avec tous les sujets de préoccupation qui me hantaient, je ne sais pourquoi ni comment j’eus le temps de trouver étrange que M. le Curé, lui aussi, fût du cortège.

Derrière lui, j’aperçus Jacques Richard que je vous ai déjà présenté. Seul, absolument seul, personne ne le touchait, et cependant il résistait de tous ses membres, non plus