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XIX

L’IDÉE D’ALI


Le cerveau d’Ali travaillait, travaillait… Plusieurs plans lui étaient venus à l’esprit, mais il les avait tous rejetés, aucun ne lui semblant acceptable.

Tout à coup son regard se posa sur le presse-papier de son maître, un lion de bronze, œuvre d’un artiste ami du savant, et un sourire de triomphe éclaira son visage.

Ali avait trouvé.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La matinée était radieuse, le ciel était d’un bleu intense, sans un nuage. Le Nil, tout proche, coulait à pleins bords, avec un bruit très doux.

M. de Kervaleck venait de montrer à sa fille et à Sélim un collier de feldspath, taillé en perles fuselées, enfilées et disposées sur trois rangs, qu’un des ouvriers avait trouvé.

Ils admiraient la netteté du poli et la