Page:Oligny - Le Talisman du pharaon, 1929.djvu/7

Cette page a été validée par deux contributeurs.


…PRÉFACE…



Entre Madame Michelle de Vaubert et moi il y a beaucoup de liens, tous légitimes. Française de naissance, femme d’un Canadien ayant servi dans la dernière guerre, mère de petites Canadiennes, elle aime son pays d’adoption comme si elle y avait toujours vécu. Attachée à la rédaction d’un grand journal, membre par conséquent de la plus illustre corporation qui soit, et de la plus noble, elle se sert de sa plume pour répandre parmi ses innombrables lectrices de tout âge et de toute condition les sentiments, les idées, qui doivent être l’aliment de toute société chrétienne. Elle n’aime pas les Boches (car il y en a encore, et peut-être pas tous allemands). Elle aime la Merci, qu’elle visite fréquemment et qu’elle a puissamment contribué à faire connaître. Enfin, elle écrit sa langue proprement. Autant de raisons qui suffiraient à me la rendre chère si elle n’était d’ailleurs la personne la