Page:Oligny - Le Talisman du pharaon, 1929.djvu/47

Cette page a été validée par deux contributeurs.
47
DU PHARAON

fauve fut le plus fort. Ma chienne fut cependant sa dernière victime, car l’instant m’avait suffi… Je l’abattis. Au camp, la levrette avait un petit de quelques semaines : Derba… Je l’ai ramené et, depuis, il est mon fidèle compagnon…

Le savant appela le chien qui se leva aussitôt et vint poser sur le genou de son maître sa belle tête affectueuse.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Quand Hervé de Kerleven quitta la demeure de son oncle, il était encore sous l’impression de son grand amour refusé.

Lorsqu’il partit, Yvaine lui dit, en lui serrant la main :

— Adieu, Hervé, oubliez-moi.

— Je vous promets d’essayer, Yvaine… je ne veux pas faire envoler votre rêve, votre beau rêve couleur d’ibis !…