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V.

QUINZE ANS APRÈS


Quinze ans avaient passé…

L’instruction d’Yvaine ayant nécessité son retour en France, Pierre de Kervaleck s’était fixé dans son magnifique château ancestral.

Bâti au sommet d’une colline, la demeure du riche savant était vraiment princière.

Son parc superbe, dessiné sur tout le flanc sud de la colline l’ornait encore d’une longue traîne de verdure. Une belle route carrossable venait aboutir devant la somptueuse grille en fer forgé qui fermait l’entrée.

Les écuries donnaient asile à des chevaux de race ; dans le chenil aboyait une bruyante meute. Dans une volière, admirablement conditionnée, s’ébattait tout un petit peuple ailé. Grâce à un aménagement spécial, les oiseaux exotiques s’acclimataient dans cette volière où ils vivaient en quasi-liberté.

Une serre immense permettait la floraison continuelle des plantes les plus diverses.