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I

L’OASIS DU DÉSERT


L’ardent soleil, poursuivant sa course vers le zénith inondait de lumière l’immensité rousse du désert de Libye.

Pour la seconde fois de la journée, les méharistes avaient fait halte et pour la seconde fois ils avaient dit, tournés vers l’Orient :

— Allah seul est Dieu, et Mahomet est son Prophète !…

Puis ils avaient repris leur marche, l’âme remplie de sérénité.

Au milieu des dunes de sable roux défilait lentement une longue suite de chameaux chargés, conduits par des indigènes et escortés de quelques cavaliers blancs.

C’était la caravane de M. de Kervaleck, l’explorateur français qui voyageait en Égypte à la recherche d’antiquités, car il était collectionneur passionné.