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cerisier japonais, par exemple, qui, librement, s’abandonnent aux vents. Quiconque a vu les avalanches odorantes de Yoshino ou d’Arashiyama a pu s’en rendre compte. Un moment, elles voltigent comme des nuées de pierres précieuses et dansent sur les eaux de cristal ; puis, en voguant sur l’onde souriante, elles semblent dire : « Adieu, Printemps ! nous nous en allons vers l’Éternité ! »