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Elle retomba sur son oreiller et éclata en sanglots.

— Maud !

Sténio et Daisy l’avaient prise dans leurs bras, terrifiés, craignant de la voir mourir.

— Je vous obéirai, s’écria Marackzy… Tout ! oui, tout pour vous contenter… Au nom du ciel, calmez-vous !… Est-il une chose dont je ne sois capable, si vous m’en priez ?… Et ce sera si facile ! Mes répugnances, ma lassitude, je les surmonterai… Qu’est-ce que cela ?

Maud fut secouée par une toux déchirante, qui lui fit monter du feu aux pommettes. Calmée, au bout d’un instant :

— Merci, dit-elle, en serrant la main de Sténio.

Elle demeura immobile, rêvant, puis, avec une ardeur fébrile :

— Vois-tu, ce n’est pas seulement pour