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niable… Les passions les plus extraordinaires de ce temps-ci ont été excitées par des musiciens… Il y a, là, une fascination particulière… J’ai vu, lorsque notre admirable Vignot, avec sa barbe de Père Éternel, était au piano, chantant des airs de son Méphistophélès, des femmes attirées, palpitantes, fascinées, comme les oiseaux par le serpent… Et Marackzy, c’est bien autre chose encore : jeune, beau, l’air fatal, l’œil étincelant comme un diamant… Il a, pour complices, vos regards, vos oreilles, tout votre être !… Marackzy ? Tenez, n’en parlons pas ! Tâchons seulement de l’avoir pour notre concert, et vous m’en direz des nouvelles.

— Mais comment faire ?

— Il n’y a que sa femme qui obtiendra de lui qu’il consente… Mais comment pénétrer jusqu’à elle ? La porte est sévère-