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dant de son art, qu’on donnât tort au père outragé, et qu’on murmurât contre sa sévérité.

Lord Mellivan parut un peu trop féodal en tenant rigueur à ce roturier de génie qui, en somme, marchait de pair avec les plus grands seigneurs. L’empereur, son maître, l’avait fait comte ; mais il dédaignait son titre. Marackzy tout court lui semblait suffisant.

Pendant deux ans, il tint l’Europe sous le charme et donna à sa jeune femme toutes les compensations qu’elle avait pu rêver. Reçue et attirée partout, à la cour et dans le grand monde, elle y fit rayonner le charme doux de sa beauté blonde. Elle compléta Marackzy. Sans elle il eût manqué quelque chose à la fortune extraordinaire de ce grand artiste. À sa couronne elle ajouta un fleuron charmant : celui