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V


L’accès appréhendé eut lieu, mais quelques années plus tard seulement, et dans des circonstances beaucoup moins dramatiques.

Lorsque Aline avait été en âge de commencer le piano, tante, qui avait un joli talent, s’était plu à donner des leçons à sa filleule. Elle l’avait initiée aux martyrisants mystères du doigté, et le salon avait retenti des accords du Petit Suisse. Mais Aline ayant fait de rapides progrès, il avait fallu passer à des exercices plus savants. Le