trine, et, pourpre de colère, les yeux étincelants :
— Un officier ! c’est un officier ?… Et toi ! toi, Aline, ma nièce… ma filleule !…
Les paroles s’étranglèrent dans sa gorge. Elle fit quelques pas pour sortir du salon, et, toute noire, de vêtement et de visage, s’arrêtant sur le seuil de la porte, comme un spectre :
— Je ne pouvais pas m’attendre, balbutia-t-elle, à un tel oubli de mon malheur ! Mais, sachez-le bien tous : jamais un homme qui appartient à l’armée n’entrera dans ma maison ! J’en sortirais plutôt moi-même ! Aline peut persister dans son choix, elle est libre !… Mais, entre elle et moi, tout sera fini désormais… Et j’aurai fait, du moins, tout ce qui dépendait de moi pour que sa vie ne soit pas brisée, comme l’a été la mienne !