Ce jour-là, M. Bernard n’y dormait pas, mais une jeune fille, vêtue de batiste rose, y faisait de la tapisserie, en compagnie du carlin de tante Ursule. Le carlin avait jappé furieusement, la jeune fille avait regardé, et était devenue soudain plus rose que sa robe.
Depuis, elle était revenue bien souvent dans le kiosque chinois, ayant prouvé à M. Bernard que le bruit de la rue devait troubler son sommeil. Et le carlin fidèle, dont tante Ursule disait avec orgueil : « Il n’a pas son pareil pour la garde ! », quand il entendait sur le pavé sonner les fers d’un bel alezan, agitait doucement sa queue et regardait Aline avec des yeux brillants, comme pour lui dire : « Réjouissons-nous ! Voici notre ami qui arrive, avec du sucre pour moi dans la main, et de tendres paroles pour toi sur les lèvres. »