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LE MALHEUR
DE TANTE URSULE



I


Dans le riant jardin de la villa de sa tante, à Saint-Mandé, un petit panier au bras, Mlle Aline Bernard, la tête abritée sous un vaste chapeau de paille brune, faisait, à l’aide d’un sécateur, une moisson de roses. Elle fourrageait dans les corbeilles, d’une main fébrile, l’oreille tendue du côté de la maison, et, distraitement, coupait au-