d’étoiles, au son de voix célestes, elle vit le chérubin, souriant et ranimé, qui lui tendait les bras. Il planait devant elle et l’appelait. Elle n’avait plus qu’un effort à tenter pour s’arracher à la terre, et le suivre. Et cependant elle se sentait retenue par une force invincible. Dans le lointain, doux et plaintif, le violon de Sténio se faisait entendre. Il parlait, lui aussi, et disait : Veux-tu donc m’abandonner ? Attends que je parte avec toi pour le séjour bienheureux où l’on ne souffre pas, où l’on ne pleure plus, où l’on aime dans l’éternité !
Et, prise entre ces deux tendresses, celle de son enfant et celle de son époux, Maud se débattait, en proie à une mortelle torture. La sensation éprouvée fut si vive qu’elle poussa un cri. Elle sortit de son rêve, vit sa sœur près d’elle, et, à bout de