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prononcé par son père ! Et, pourtant, que d’enivrement pendant ces derniers temps ! Les princes, les souverains, l’accueillaient avec des paroles flatteuses. Et, dans la lumière, dans les fleurs, au bruit des applaudissements, le violon magique chantait, courbant les foules dans une admiration prosternée.

Enfin, hélas ! le décor changeait encore une fois, et tout devenait noir. Dans un berceau, un pauvre enfant pâle se mourait, malgré les soins, malgré les prières, malgré les larmes. Elle se penchait vers lui, elle essayait de le ranimer de son souffle. Vain effort !… Entre les mains caressantes qui le réchauffaient, le pauvre petit devenait plus pâle et plus glacé. Et tout était fini !…

Soudain, il lui sembla qu’une grande clarté se faisait, et, dans un ciel parsemé