taille dans le bâtiment commandé par le capitaine Pouzolzs et nous perdîmes un de nos bateaux de sauvetage. Ce bruit sinistre causé par cette collision me laissa une vive impression et un moment je crus que toute la nature s’effondrait sur ma tête. Heureusement nous en fûmes tous quittes pour la peur.
Le second épisode fut plutôt comique que terrible. Un soir, au moment où nous étions tous réunis dans le salon à prendre le thé et à causer, nous fûmes très-surpris de voir entrer un passager portugais brésilien, vêtu ou plutôt déshabillé comme un boulanger dans l’exercice de ses fonctions. De plus ce malheureux était gris. Nous n’avions heureusement que deux ou trois dames à bord, et avant que le Brésilien pût se livrer à des excès déplorables, nous pûmes le faire reconduire par le sous-commissaire. Il paraît qu’il avait ingurgité ce soir tout un panier de rhum, mais cela ne devait pas être du J. T,