avait enlevé ce chant aux instruments à archet pour le donner au piston, qui jouait faux, et au basson, qui dormait toujours.
Nous arrivons péniblement au finale. J’étais en nage. Je me disais que nous n’irions pas jusqu’au bout.
Le duo entre Rose et Bavolet marcha cahin-caha ; mais enfin il marcha. Le finale enchaîne le duo. Comme celui-ci finit en ut, j’ai fait naturellement, pour l’entrée de Clorinde qui attaque en si majeur, la modulation par le do dièze, fa dièze, mi. La basse fait le la dièze. Ma petite marche harmonique avait été orchestrée par le grand musicien de X*** pour les deux fameuses clarinettes, le hautbois qui ne jouait pas et le basson. Diable de basson ! Il dormait plus profondément que jamais. Je fais des signes désespérés à son voisin qui le réveille brusquement. Si j’avais su, je l’aurais laissé dormir. Cet animal-là, au lieu d’entonner la dièze, attaque un