tions excellentes. Les pulmann-cars sont une institution précieuse. Être en chemin de fer, et n’avoir aucun des inconvénients des chemins de fer ; voilà le grand problème réalisé par ces wagons merveilleux. On n’est pas parqué, comme chez nous, dans des compartiments étroits, ni exposé au fourmillement qui vous passe dans les jambes après quelques heures d’immobilité. On n’a pas à craindre l’ankylose des membres fatigués par une position trop longtemps conservée.
Dans le train américain, vous pouvez marcher, arpenter les wagons les uns après les autres depuis le fourgon des bagages jusqu’au tampon d’arrière. Quand vous êtes fatigué de la promenade, vous trouvez pour vous reposer un salon élégant et d’excellents fauteuils. Vous avez à votre portée tout ce qui rend la vie agréable. Je ne saurais mieux résumer mon admiration pour les chemins de fer améri-