Page:Offenbach - Notes d un musicien en voyage 1877.djvu/205

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
PHILADELPHIE

Me voilà à Philadelphie. Il est onze heures du soir. Je suis descendu au Continental Hôtel, une reproduction comme grandeur du Tiplte Avenue Hôtel à New-York. Seulement il y a encore plus de monde que d’habitude, car les Américains donnent un grand dîner à l’empereur du Brésil, qui habite l’hôtel.

De mon appartement j’entends une musique, pas absolument harmonieuse, qui joue Orphée aux Enfers. Est-ce le départ de don Pedro ou mon arrivée qu’on salue. C’est peut-être pour l’un ou pour l’autre. A moins que cette mu-