ciale. Ces messieurs, au nombre de quarante environ pour chaque journal, s’associent pour envoyer les comptes-rendus d’accidents, de crimes, etc. Ils attendent au quartier général de la police relié à toutes les stations par le télégraphe qu’on les prévienne d’un événement pour se transporter sur les lieux sans délai. Deux ou trois d’entre eux se chargent des tribunaux civils. Une quinzaine se réunissent matin et soir au bureau du journal et sont expédiés dans des différents quartiers de la ville par le secrétaire de la rédaction. Ils savent tous la photographie et sont experts en télégraphie.
A l’aide d’un appareil télégraphique ils peuvent rendre compte d’un événement qui s’est passé à mille lieues de distance, de telle façon qu’arrivé la veille, le journal ait cinq ou six colonnes en petits caractères, le lendemain matin, sur le speech, le crime ou l’accident auxquels ils ont assisté.