prendre avec leurs doigts ces plats succulents. Il y en a même quelques-uns d’entre eux qui puisent à pleines mains dans le saladier ! j’en frémis encore.
Comme j’exprimais mon étonnement et mon horreur, le maître d’hôtel crut devoir me tranquilliser.
— Cela nous choque moins que vous. Times is money. Et ces messieurs sont si pressés.
Que ce soit à l’hôtel ou au restaurant, les garçons qui vous servent sont souvent des types à part.
Ainsi, comme je l’ai déjà fait remarquer ailleurs, vous arrivez dans la salle commune et vous vous mettez à la table que le maître d’hôtel vous désigne, un garçon vous apporte un grand verre rempli d’eau glacée. Vous pourriez rester là des heures entières en tête-à-tête avec votre glace sans que personne vînt vous déranger. Il faut appeler un autre garçon. Celui-ci vous pré-