se développer. Il y a pourtant des peintres, me dira-t-on, et des sculpteurs. Je ne le nie pas. J’en pourrais citer quelques-uns qui ont beaucoup de talent : Bierstadt, Stunt, Ball, Carlisli, Mismie, Ream et bien d’autres. Quelle est la lande où l’on ne trouve pas une fleur ? Je vois bien quelques fleurs, mais je ne vois pas de jardin. En d’autres termes, je vois bien quelques peintres ; mais je ne vois pas d’école en Amérique.
Il importe à la gloire des États-Unis de remédier à une lacune aussi considérable. Il faut qu’un peuple si grand ait toutes les grandeurs, qu’il ajoute à sa force industrielle l’éclat et la gloire que les arts sont seuls capables de donner à une nation.
Quels sont les moyens propres à développer les beaux-arts en Amérique ?
Si j’avais à répondre à cette question, je dirais aux Américains :